Abstract:
Cet article tente d'exposer les atrocités des „libérateurs soviétiques” des deux vagues de déportations stalinistes de la commune Izvoare, le district Drochia en juin 1941 et juillet 1949. Ici sont présentées les familles des déportés des villages Izvoare, Bezeni et Scăieni pendant les déportations de 12-13 juin 1941, puis celles du 6 juillet 1949. On note que lors de la première vague de déportation, les hommes ont été séparés de leurs familles à la gare de Tiraspol et emmenés à Ivdelag près de Sverdlovsc où la plupart sont morts de malnutrition et de travail épuisant en quelques mois. Dans le même temps, il est indiqué qu'aucun de ces martyrs n'est revenu en Bessarabie, et leurs femmes et leurs enfants ont été exilés en Sibérie, endurant la famine et le froid où beaucoup d'entre eux sont morts. Malheureusement, seuls quelques-uns d'entre eux ont réussi à retourner en Moldavie après la mort de Staline en 1953. Les auteurs évoquent également la deuxième vague de déportations qui eut lieu le 6 juillet 1949, révélant une particularité de la nouvelle vague de déportations - le fait que certains de ceux qui devaient être exilés furent empêchés et réussirent à éviter ces terribles tourments. En conclusion, il est souligné que ces événements sinistres de l'histoire des Roumains - Bessarabes - l'exil forcé en Sibérie, organisé par les occupants soviétiques, avaient un but bien défini. En semant la peur parmi les habitants de la commune Izvoare, les prémisses de la création des kolkhozes ont été préparées, surtout après la déportation en 1949. Auteurs arrivent à l'idée, qu'il convient d'édifier dans la commune Izvoare un monument du peuple, qui a traversé l'épreuve de ces atrocités. Malheureusement, on sait très peu de choses sur ces actes des „libérateurs”, tout est entouré de mystère comme si et maintenant la peur domine les gens. A leur avis, ce monument perpétuerait la mémoire de ces martyrs, révélerait objectivement l'histoire de notre commune, afin que la jeune génération connaisse ces événements historiques tragiques.